Bamba Koté*
 
bambakote@hotmail.com
 
01.04.2010
                         
 A 
quand la stabilisation effective de la Guinée Bissau malgré ses nombreuses 
élections libres et transparentes ?
A 
quand la stabilisation effective de la Guinée Bissau malgré ses nombreuses 
élections libres et transparentes ?
Cette 
question a surement trotté l’esprit de bon nombres d’habitants de la planète 
terre en écoutant les informations ce 01 Avril 2010.
Un an 
après les événements malheureux de mars 2009 qui ont vu mourir le chef d’Etat 
major général des armée et du président de la république voila que d’autres 
évènements viennent perturber ce 01 avril 2010 la marche normale des 
institutions de la république avec cette arrestation du premier ministre Carlos 
Gomes Junior et du chef d’état major général des armée Zamora Induta.
Pourquoi, 
a chaque fois que le pays reprend un semblant de vie normal, les politiques et 
les militaires trouvent toujours des prétextes pour perturber la marche des 
institutions ?
Permettez-moi de préciser ici et maintenant que je n’ai pas la prétention de 
défendre le premier ministre Carlos Gomes Junior encore moins le chef d’Etat 
major général des armée.au contraire je trouve qu’ils sont indéfendable et 
doivent répondre des crimes qu’ils auraient commis en tout cas si on se réfère  
aux différentes contributions signées par l’excellent chroniqueur Fernando 
Casimiro (didinho) dans son site internet www didinho.org
Cependant, nous sommes en république et la république a ses normes que tous un 
chacun doit respecter ne serait ce que pour la forme. Signalons en passant que 
 c’est au nom de la république que je me suis permis d’écrire ces quelques 
lignes pour réaffirmer ma position de républicain prêt a défendre les intérêts 
suprême de la nation Bissau guinéenne.
D’ailleurs je crois que c’est dans ce même état d’esprit que le peuple était ce 
jeudi en se levant comme un seul homme pour se constituer bouclier autour du 
premier ministre. La plus part de  ceux qui se sont massé devant la primature 
pour réclamer la libération du premier ministre Carlos Gomes Junior, ne l’ont 
pas fait pour les beaux yeux du premier ministre mais plutôt pour  l’institution 
qu’il incarne.
Le peuple 
en a assez des crises politico-militaires cycliques et a réplétion comme si nous 
étions dans un cercle vicieux. Plus jamais de forcing, de violations des 
institutions, des droits de l’homme et des principes républicains dans notre 
pays.
Que nos 
hommes politiques se le tiennent pour dites. Nous ne les laisserons pas 
hypothéquer notre avenir.
Comment 
veulent il que le pays se développe si le minimum de sécurité n’est pas garantie 
aux investisseurs et autres operateurs économiques. Aucun homme d’affaire 
sérieux ne mettra son argent dans un pays aussi instable que la Guinée Bissau 
sauf bien sûr les narcotrafiquants qui ont pris nos institutions en otage.
Toutefois 
il faut dire que l’histoire vient de donner raison à Fernando Casimiro. Voici un 
homme qui a pris son courage en main pour dire haut et fort ce que tout le monde 
disait tout bas a savoir que Carlos Gomes Junior et Zamora Induta étaient des 
assassins. En tout cas les premières déclarations du vice chef d’Etat major 
général des armée Antonio Injai le confirment je le cite :(«Na mata cadogo pa 
bia i matadur» je vais tuer Cadogo parce que c’est un tueur).
En tout 
cas la balle est dans le camp du sympathique, brave et courageux procureure de 
la république le Dr Amine Michel SAAD. C’est l’occasion ou jamais de convoquer 
les protagonistes dont les noms étaient cités au lendemain des événements 
malheureux de Mars 2009 pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire 
qui a mis nos institutions à genou il y a un an jour pour jour.
Pour 
terminer nous saluons la hauteur prit par le président Malam Bacai SANHA.il 
s’est positionné en président de la république c'est-à-dire en garant de la 
stabilité nationale et de la souveraineté internationale. En rencontrant les 
chefs militaires en sa qualité chef suprême des forces armées et en prônant le 
calme et le dialogue, le président de la république a fait montre d’une grande 
capacité de dépassement mais aussi et surtout de ses qualités d’homme d’Etat. 
 
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